Et oui, ça y est ! ça tombe 🙁 La chute des cheveux m’a touché aussi et, plus tôt, que ce ne que je n’aurai pensé !
Et comme je n’ai pas un crâne propice à la boule à zéro : il faut que je trouve des solutions car je n’ai finalement plus trop envie de laisser la nature faire son effet, du moins, pas tout de suite.
Mon objectif : ne pas être chauve à 40 ans, voire même à 50 !
Alors j’ai cherché des solutions miracles ou radicales contre la chute des cheveux :
- Arrêter le stress ! Celui-ci venant quasiment exclusivement du boulot, cela reviendrait à arrêter de travailler ou à changer de boulot. La deuxième option est plus accessible que la première à court terme mais elle reste relativement complexe.
- Dormir mieux ! et plus ! Ceci étant aussi étroitement lié à mon activité professionnelle, on retrouve les mêmes freins qu’au dessus. Et puis, tous les entrepreneurs ne sont pas chauves à 40 ans ? euh … sic. Là-dessus, j’ai quand même progressé en quantité et en qualité mais ce sera l’object d’un autre article.
- Allez voir un gourou, marabout, ou autres sorcières … c’est pas trop mon truc. Eventuellement un naturopathe !
- Trouvez des remèdes naturels et inoffensif pour ma santé pour que mes cheveux repoussent ! Ou du moins qu’ils arrêtent de tomber … Ou que la chute ralentissent puisqu’on finira tous chauve chauve 🙁
- Faire du sport régulièrement … décidément, pour toutes les causes presque toujours les mêmes remèdes !
Le plus bizarre (et pénible), c’est qu’il y a des zones où les cheveux poussent encore très vite et des zones moins. Une projection est, alors, encore mois rassurante !
Quelles actions dans cette première étape contre la chute des cheveux ?
Dans cette phase 1, l’idée n’est pas de trouver des solutions contre la chute ou pour la repousse des cheveux mais d’identifier ce qui accélère cette alopécie (le terme médical). Chez l’homme, on parle généralement de calvitie génétique qui concerne les trois quarts des cas d’alopécie. Ce phénomène héréditaire au ratio important devrait nous rendre fataliste. Mais si on regarde nos vieux albums photos, on se rend compte qu’effectivement nos pères et grands pères perdaient aussi leurs cheveux mais souvent bien plus tard. Cet argument héréditaire trouve donc une réponse cohérente à travers l’envie de conserver mes cheveux aussi tard que mon père ou mes grands-pères !
Aujourd’hui, il n’est pas rare de trouver des cas de calvitie importante avant 30 ans. Cela était très rares il y a encore 2 générations. Il y a donc des facteurs aggravants accélérant la chute des cheveux. C’est sur ces facteurs que je veux essayer d’avoir une action correctrice : médicaments, cosmétiques, alimentation, stress intense et régulier, manque de sommeil, pollution de l’air, nouveaux « mauvais » réflexes, etc.
1 – Améliorer mon hygiène de vie pour ralentir la chute des cheveux
Avec le temps, nous avons pris certains réflexes qui ont finalement été contre productif pour nos cheveux. En premier lieu, je citerai l’usage excessif de shampoing. On parle désormais de rythme « régulier » pour 1 (à 2) shampoing(s) par jour. Les études révèlent désormais que cela est beaucoup trop car les ingrédients de certains shampoings fragilisent les cheveux et le cuir chevelu.
a) Espacer les shampoings
Avec les activités sportives et le stress professionnel, il m’est arrivé de prendre jusqu’à 2 douches par jour. Comme j’ai les cheveux courts, je réalisai généralement un shampoing à chaque douche. Au delà du fait que ce n’est pas très bon pour l’environnement, ça ne l’est pas plus pour mon corps et notamment mes cheveux. Notre organisme produit des éléments qui viennent gainer le cheveu et protéger le cuir chevelu. Des lavages trop fréquent annulent ce phénomène naturel et notre cuir chevelu se trouve alors exposé et fragilisé. D’ailleurs, les femmes qui ont globalement plus de cheveux, se les lavent moins régulièrement. Alors, j’ai décidé d’en faire de même au risque que certains trouvent que j’ai les « cheveux gras », s’en tomber dans l’excès du no poo pour l’instant.
b) Changer de shampoing, tant pis pour les anti-chute de cheveux
Après lectures de plusieurs études, j’ai pu constaté et comprendre comment certains produits agressent et fragilisent le cuir chevelu. Afin d’agir dans un sens précis, certains shampoings contiennent des agents qui ont un impact sur le cheveu et le cuir chevelu en amont. En analysant les ingrédients de mes shampoings, je me suis rendu compte que la plupart contenaient les agents incriminés.
J’ai donc peu à peu remplacé mes anciens shampoings par des équivalents en Cosmétique Biologique (notamment le label CosmeBio) avant de me lancer dans la confection de mes propres réalisations (en étape 2).
c) Limiter (stopper) l’usage de cosmétiques de confort ou privilégier les Bio
Les laques et autres gels ne peuvent qu’accélérer la chute de cheveux à travers plusieurs effets néfastes. Mais c’est une action qui aura peu d’impact chez moi car j’en utilise déjà pas !
d) Limiter la consommation de certains médicaments
Au risque de vous faire bondir, je risque que certains médicaments sont devenus « réflexes » : mal à la tête ? un Doliprane, mal au ventre ? un … Alors que souvent d’autres solutions naturelles peuvent être aussi efficaces sans causer d’effets indésirables dont l’accélération de la chute des cheveux. Nous aborderons ces cas dans d’autres articles.
e) ne pas suréagir
Qui n’a pas hurlé en voyant quelques cheveux sur son peigne ou autour de son clavier d’ordinateur ? Pourtant, ça reste normal de perdre ses cheveux … ils se renouvellent jusqu’à une certaine limite. Les dermatologues s’accordent sur un seuil de 50 à 100 qui reste une perte « normale ». Au delà, ou dès qu’on voit des zones plus parsemées, on parle d’alopécie. Difficile alors de stopper la machine mais certains réflexes alimentaires peuvent aussi aider à limiter la chute de vos cheveux.
2 – Améliorer encore mon alimentation
J’ai l’impression d’avoir une alimentation saine et équilibrée, mais c’est parce que j’oublie facilement les écarts et excès. Ce qui est sûr, c’est que mon alimentation est variée.
Malgré cela, je n’ai pas résisté aux compléments alimentaires pour quelques supplémentations : levure de bière, sélénium, …
Les carences en vitamines H et B6 sont souvent incriminées, de par leur rôle dans le renouvellement capillaire.
a) ne pas se ruer sur les compléments alimentaires anti-chute de cheveux.
Essayer de réorienter son alimentation vers davantage de produits frais et crus qui vont receler davantage de vitamines. Le recours aux supplémentations amène souvent l’inconvénient d’un déséquilibre. Or, notre métabolisme a besoin de variété afin de bénéficier des bons mélanges et synthétiser les apports nécessaires.
Il faut avant toute chose analyser vos carences, soit au travers de prise de sang (carence en fer, zinc, etc.) soit au travers de constatation personnelle, de ressentis.
Personnellement, j’ai essayé des cures de levure de bière mais sans réels constats. D’autres avis ?
b) Privilégier certains aliments
Comme je l’ai dit plus haut, je privilégie un régime varié en insistant sur davantage d’aliments crus. J’ai aussi dé-systématisé la viande dans chaque repas, mais j’inclus un peu plus de poissons et d’oeufs.
Les oeufs sont bien connus pour leurs apports en protéines et en minéraux. Dans notre cas, c’est le souffre, le zinc, le fer, l’iode, le phosphore et le sélénium qui nous intéresse. Et comme on a la chance d’avoir des poules, on bénéficie d’oeufs frais et « Bio ».
L’ail et l’oignon sont riches en soufre qui améliore la production de collagène qui est indispensable à la pousse des cheveux. On en mange déjà pas mal.
Bilan des actions contre la « chute des cheveux »
J’ai démarré ce régime progressivement et je note pour l’instant simplement un ralentissement des pertes de cheveux sur l’oreiller ou sur le peigne. Mais je ne note pas de repousse dans les zones moins denses : dessus du crâne pour moi.
Je continue ces actions, je note les améliorations et je teste d’autres méthodes.
Rendez-vous dans la phase 2 !
