Collecter la sève de Bouleau : les bienfaits d’une cure de Printemps

Ca y est la récolte et la cure de sève de Bouleau a commencé pour nous aussi avec une montée de sève juste avant le début du Printemps, soit un peu plus tard que l’an dernier. Il faut dire qu’il gèle encore la nuit.

Notre corps hésite entre plonger vers les beaux jours ou conserver des défenses contre le froid de l’hiver. C’est dans cette phase de transition qu’une cure d’eau de bouleau prend tout son sens d’après nous. Certains adoptent aussi des cures de bouleau à l’automne, personnellement, je trouve plus logique de suivre le rythme de la nature.

Mais avant de décrire les méthodes de collecte, nous allons décrire les raisons qui nous poussent à boire ce breuvage 100% naturel.

La Sève de bouleau, pourquoi ?

Parce que c’est bon ? la réponse ici est assez subjective mais nous apprécions bien son goût léger (très léger) à la maison.

Les bienfaits de la sève de bouleau …

 

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Comme quand il faut vider une batterie pour mieux la recharger

La sève de bouleau constitue la cure de printemps de prédilection pour ceux qui souhaitent éliminer les toxines accumulées pendant l’hiver. Depuis le XIIème siècle, les peuples de l’Europe du Nord boivent au printemps de « l’eau de bouleau» en cure. Les propriétés drainantes et diurétiques de la sève ont été confirmées depuis et les indications se sont multipliées, notamment pour l’élimination des déchets organiques comme l’acide urique et le cholestérol. La puissance de drainage de la sève est également reconnue pour améliorer très nettement les problèmes de peau puisqu’ils sont souvent liés à la saturation par les toxines des systèmes excréteurs.

La sève de bouleau est d’abord un drainant, nous l’avons vu, mais elle offre dans le même temps tous les minéraux et oligo-éléments dont nous avons besoin pour recharger nos batteries. Grâce à la présence de silicium organique bio-disponible, de calcium et de phosphore, c’est un reminéralisant hors pair. Le potassium permet en outre au cœur d’améliorer le rythme cardiaque et de réguler la circulation sanguine. Le magnésium, le lithium et autres oligo-éléments rééquilibrent l’humeur et font disparaître les moments de déprime. La vitamine C et le séléniumparticipent à la lutte contre le stress oxydatif. Tout ça, c’est bon pour les os, le coeur, la mémoire, le surpoids, les articulations, la peau… bref… tout.

Une cure de 5 litres… l’idéal

Quand on est adepte de la sève de bouleau, une cure de 5 litres suffit à peine. Tant on aime se servir un petit verre de temps en temps. C’est vendu dans un cubi, comme le vin rosé de l’été. On le met sur le balcon et hop, une petite gorgée. Pas trop glacé tout de même. Mais, si on est plus raisonnable, une cure de 5 litres (21 jours) suffit. Et si vous préférez faire un test, je vous recommande d’essayer les bouteilles en verre de 500ml (voir le carnet d’adresse).

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La Sève de bouleau, ça vient d’où ?

De l’arbre !

Collecte Seve de Bouleau DIY

On a la chance d’avoir 3 beaux bouleaux dans le jardin. On a donc décidé à partir de 2015 de collecter nous-même. La première méthode peut vous sembler de l’amateurisme, mais le résultat était déjà satisfaisant.

Seve de bouleau dans le jardin

Placé suffisamment haut pour être hors de portée des animaux curieux, le dispositif pour collecter la sève de bouleau consistait en :

  • un petit bec verseur enfoncé de 15 à 25 mm dans l’arbre,
  • un bout de rail de placo au-dessus pour éviter que des impuretés entrent dans la collecte,
  • une bouteille en plastique (bien rincée en amont) qu’on fixe à l’arbre avec un bout de fil de fer de jardinage.

Quand la bouteille est pleine, on transvase pour stocker au réfrigérateur.

L’extraction peut, en théorie, être réalisée par n’importe qui car elle s’opère en faisant un petit trou de 2 cm dans l’écorce d’un bouleau et on place une paille ou un bec verseur dans le trou pour guider la sève dans un récipient (comme une bouteille). A la fin de la récolte, il suffit de reboucher le trou avec un bouchon de feuilles, de la sciure ou mieux : une cheville en bois de bouleau du même diamètre.

Tout ça, c’est en théorie car il faut que l’arbre soit suffisament gros, que ce soit un betula pubescens et il faut faire ça bien… pour ne pas tuer l’arbre (qu’il faudrait aussi, en théorie, remercier une fois le prélèvement opéré) … ni vous (attention à l’hygiène et à s’arrêter à temps).

Dans la pratique, acheter le même équipements que les extracteurs de sève professionnels est plus sûr et plus pratique. On a trouvé notre bonheur auprès d’un extracteur professionnel des pays baltes qui revend à l’unité du matériel importé en volume du canada : pays des champions de l’extraction de tout type de sève.

Collecte Seve de Bouleau avec Libertu

Depuis, ça va bien mieux pour plusieurs raisons :

  • lors du pic de montée de sève, une bouteille de 2l ne suffit à colllecter une nuit d’extraction de sève de bouleau. Du coup, ça déborde : gaspillage et problème d’hygiène.
  • lors de grand vent, il faut bien fixer la bouteille et la maintenir sous le bec verseur.
  • il faut retirer la bouteille régulièrement pour la transvaser.
  • le bec verseur spécial s’insère parfaitement dans le petit trou percé avec le forêt adapté fourni et il sert à maintenir le rail de protection qui à sont tour maintient le sac plastique de collecte (jusqu’à 10 / 12 litres sans problème !).

Et oui, les températures de Mars permettent de laisser le sac se remplir sans avoir à la vider tous les jours. La stabilité naturelle de la sève de bouleau permet de le conserver au frais quelques jours. Donc, pas d’ajout de conservateurs ou le recours à la pasteurisation, mais nous essayons de consommer rapidement en cure. C’est de la sève pure et elle se conserve bien, mais plus on la boit tôt, meilleur c’est… Le liquide recueilli est transparent et pas plus visqueux que l’eau. Tout doucement son goût va se modifier pour aller vers le goût « petit lait » en fin de cure : on arrête de la boire à ce moment. Certains trouvent qu’alors, c’est encore meilleur. Mais l’énergie de l’arbre s’est un peu envolée. Et si on la laisse fermenter, au bout d’un mois, le goût de la sève devient assez désagréable. Une petite précision tout de même : gardez-la au frais si vous ne voulez pas qu’elle vous explose à la figure !

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Ne pas confondre avec le jus de bouleau !

 

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La plupart de nos contemporains ont totalement oublié que, il y a cinquante ans encore, la majorité des populations européennes, de l’Écosse jusqu’à la Russie, en passant par la Norvège, la Slovénie et la Hongrie, attendaient avec une brûlante impatience la montée de la sève à la fin de l’hiver. Plus qu’une tradition, c’était une fièvre qui saisissait collectivement l’Europe. Armés de couteaux (pour faire des entailles dans les troncs), de seaux et de tubes, des centaines de milliers de personnes partaient à l’assaut des forêts pour récolter la précieuse sève de bouleau.

La sève était en effet symbole d’un renouveau et perçue comme un moyen de fortifier son organisme pour attaquer l’année :

Les méfaits de l’hiver, auxquels on ne pense pas

En hiver, le froid nous pousse à diminuer notre activité physique et à manger des aliments plus riches qui sont aussi les plus chargés en polluants chimiques car ces derniers sont stockés dans les graisses corporelles des animaux. L’alimentation est plus sucrée, plus pauvre en vitamines et antioxydants.

De plus, notre peau est privée des rayons ultraviolets du soleil qui devraient traverser l’épiderme et le derme pour produire de la vitamine D indispensable pour le moral et la solidité des os, entre autres.

Quoi de plus normal donc que de voir augmenter à la sortie de l’hiver nos douleurs articulaires, nos calculs rénaux, nos indigestions, notre tension artérielle ou même parfois de déclencher une crise de goutte. C’est donc le bon moment pour agir !

Purifier l’organisme

Dans la vision des naturopathes, le corps est pourvu d’émonctoires qui jouent un rôle de filtres épurateurs : foie et intestin, rein, poumon et peau. Mais en hiver, l’alimentation dénaturée, inadaptée ou excessive, la sédentarité, l’absence de sudation et, actuellement, la pollution et le stress, provoqueraient une surcharge de ces émonctoires. Le processus de « nettoyage » s’essoufflerait. S’ensuivraient un « encrassement » et un « ralentissement métabolique », quoi que signifient au juste ces termes, particulièrement perceptibles à la sortie de l’hiver avec, comme premier symptôme, la fatigue souvent ressentie à cette période.

Selon eux, il faudrait à la fin de l’hiver débarrasser l’organisme de tout ce qui l’encombre, éliminer les graisses épaisses qui retiennent les pesticides, les produits chimiques, les fumées. Ils pensent qu’il est important d’aider le foie, l’intestin, la vessie, les reins à se purifier. Ils conseillent de ne pas attendre que nos organes se révoltent tout seuls avec les premiers rayons sous forme d’eczéma, psoriasis et allergies diverses que l’on attribue au soleil, car, selon eux, ces manifestations seraient des signes d’encrassement interne.

La sève de bouleau, élixir précieux

Et justement, Dame-Nature a prévu de nous donner un élixir extraordinaire et précieux pour ce grand nettoyage : la sève de bouleau.

Aujourd’hui, l’habitude de boire de la sève de bouleau au début du printemps a quasiment disparu et nos contemporains ne connaissent plus, comme produit de la sève d’un arbre, que le sirop d’érable canadien, très sucré. Mais en réalité, les Soviétiques ont maintenu l’industrie de la sève du bouleau jusqu’à la chute du Mur de Berlin. On possède d’ailleurs d’étonnantes photos prises en RDA, dans les années 80, où l’on voit des dizaines de personnes occupées à la récolte en forêt. En Lettonie, elle est considérée encore aujourd’hui comme un véritable trésor national [1].

Et ce n’est pas pour rien :

La sève de bouleau contient des éléments naturels très intéressants dont on ignore encore tous les mécanismes d’actions : de la vitamine C, des flavonoïdes antioxydants comme la quercétine, des tanins, de l’acide chlorogénique. Elle est riche en calcium, magnésium, silicium, sodium et potassium. Fraîche, elle contient aussi, immédiatement biodisponibles, des oligo-éléments comme le cuivre, le fer, le manganèse, le zinc si rare dans nos aliments. Elle contient des mucilages, des flavonoïdes, dix-sept acides aminés dont l’acide glutamique qui vivifie et dynamise. Elle contient aussi des cytosines et des sucres sous forme de fructose, de 0,5 à 0,2%.

La sève de bouleau contient encore deux hétérosides, le bétuloside et le monotropitoside qui libèrent par hydrolyse enzymatique du salycicate de méthyle, un analgésique, anti-inflammatoire et diurétique efficace.

Des vertus surprenantes

Dans pratiquement toutes les populations d’Europe centrale et du nord et jusqu’à la seconde guerre mondiale, dans toutes les classes de la population, elle était donnée aux enfants pour suppléer le lait maternel. On l’utilisait pour renforcer la croissance des enfants et des adolescents, pour rendre à leurs parents l’énergie amoindrie par les hivers rigoureux, pour donner aux vieillards plus de force et enfin pour atténuer ou supprimer leurs douleurs rhumatismales ou articulaires.

En Russie, la dernière bouteille était réservée au Pope du village, le prêtre orthodoxe.

Une tradition immémoriale

On appelait autrefois le bouleau arbre de la sagesse, mais également « arbre aux néphrétiques » pour ses vertus thérapeutiques.

Le célèbre voyageur arabe Ahmad Ibn Fadlan notait déjà en 941 que les populations bulgares turcophones vivant le long de la Volga buvaient de la sève de bouleau. Le savant allemand Conrad de Megenberg (14e Siècle) mentionne qu’elle était utilisée comme boisson rafraîchissante. Le géographe persan Rashid-al-Din témoigne également que les tribus Uriankhai de Sibérie coupaient les bouleaux et collectaient la sève, qu’ils buvaient à la place de l’eau.

En France, c’est dans les monastères que s’est transmise la tradition de consommer de la sève de bouleau. Les moines de la Trappe des Dombes (Ain) ont jusqu’à aujourd’hui gardé sereinement cette tradition. Chaque printemps, les jeunes moines récolent la sève de bouleau fraîche pour que les plus anciens retrouvent leurs forces vives et souffrent moins de leurs douleurs articulaires. Chaque soir la sève non bue est jetée car elle ne se conserve pas.

Des vertus multiples

Les recherches modernes ont révélé la présence de bétuline, une petite molécule qui améliore la résistance à l’insuline, réduit les plaques d’athérosclérose (qui rigidifient les artères et favorisent les accidents cardiaques) et soigne l’hyperlipidémie (trop de graisse dans le sang)

Des vertus multiples

Les recherches modernes ont révélé la présence de bétuline, une petite molécule qui améliore la résistance à l’insuline, réduit les plaques d’athérosclérose (qui rigidifient les artères et favorisent les accidents cardiaques) et soigne l’hyperlipidémie (trop de graisse dans le sang) [2].

D’autres travaux menés en ex-Union soviétique indiquent que la sève de bouleau peut être utilisée dans le cadre de traitements contre l’anémie, le cancer, la tuberculose, les calculs rénaux, la goutte, l’arthrose, les rhumatismes, le rhume et les maladies de peau [3].

Un médicament développé en URSS, le Biomos, fait à partir de sève de bouleau, a une capacité démontrée à cicatriser les blessures et les brûlures et agit comme substance antidouleur et anti-sclérose [4].

Probablement par manque d’intérêt financier, les recherches sur la sève de bouleau sont éparses mais un certain nombre d’entre elles confirment ces usages ancestraux. Une récente étude menée en Russie a ainsi montré un pouvoir surprenant de ce produit à soutenir la fonction hépatique sur des malades touchés par une hépatite C chronique. En 12 semaines l’activité du virus a été réduite de 43% [5].

Par ailleurs les recherches ont montré que l’acide chlorogénique de la sève de bouleau (qu’on retrouve aussi dans le café) diminue l’appétit, diminue l’absorption des glucides et favorise l’utilisation des graisses pour fournir de l’énergie et permet une perte de poids qui peut atteindre 4 kg en 12 semaines [6].

En Europe de l’Ouest, les sociétés qui commercialisent la sève de bouleau mettent en avant ses vertus pour favoriser le drainage et l’élimination des déchets acides de l’organisme (acide urique), ce qui aurait un effet contre les douleurs rhumatismales et les douleurs articulaires. Là encore la science semble confirmer l’usage traditionnel : l’acide chlorogénique module l’activité du système immunitaire pour réduire l’inflammation dans l’arthrite rhumatoïde [7] et le salicylate de méthyle présent dans la sève exerce des effets comparables à ceux de l’aspirine (acide acétylsalicylique) pour contrôler la douleur.

La sève de bouleau est aussi proposée pour stimuler le métabolisme et détoxifier le corps en douceur (eczéma, dartres, psoriasis, dermites du cuir chevelu…).

Les études menées par l’Université de Riga, en Lettonie, ont également prouvé que la sève de bouleau dispose de fortes propriétés antioxydantes et retarde les effets du vieillissement. Elle stimule à la fois la croissance des cellules du derme et de l’épiderme et protège les cellules de la peau contre le stress oxydatif, y compris des rayons ultraviolets, de la pollution et
des effets d’inflammations.

Pour finir, les flavonoïdes qu’elle contient comme la quercétine sont aujourd’hui d’une efficacité reconnue pour renforcer les vaisseaux sanguins, diminuer la tension artérielle et combattre la rétention d’eau [8].

Une récolte respectueuse de la Nature

La récolte de sève de bouleau fraîche ne nécessite ni abattage, ni sacrifice des arbres. Après avoir percé un trou horizontal dans le tronc, il s’agit de laisser couler la sève goutte à goutte dans une bouteille grâce à un tuyau, en évitant l’intrusion de poussières et de salissures dans l’arbre. Un arbre fournira facilement un à deux litres de sève par jour, voire jusqu’à dix litres en deux jours pour un arbre de grande taille. Aucun risque d’épuiser l’arbre, il ne vous donnera que ce dont il n’a pas besoin.

Et de fait, celui qui se hasarde à couper un bouleau de plus de 20 ans au moment de la montée de la sève au printemps s’expose, sans rire, à une inondation. La sève jaillit comme l’eau d’une fontaine.

Une fois la récolte achevée, il faut boucher les trous à l’aide de chevilles de bois pour protéger l’arbre contre les infections.

Conseils pratiques pour la cure

Lorsque l’on commence une cure de sève de bouleau, il est conseillé de l’ingérer à jeun, tous les matins pendant 3 semaines. La cure de jouvence consiste à boire au moins 3 litres de sève de bouleau sur une période de 21 jours (à raison, environ, de 150 millilitres/jour) ou 5 litres dans l’idéal (à raison de 250 millilitres/jour) pour les personnes fatiguées, souffrant de rhumatismes ou souhaitant tout simplement détoxifier efficacement leur organisme.

La qualité de la sève de bouleau dépendra bien entendu de celle du sol. Les personnes qui récoltent la sève sérieusement font des prélèvements préalables pour identifier les arbres les plus aptes à produire une sève de qualité. A taille égale et à un mètre de distance, deux arbres peuvent présenter des caractéristiques diamétralement opposées.

La sève doit être récoltée près du sol (+/- 0,50m), elle est dite minérale et sera plus trouble et plus bienfaisante que si elle est récoltée à 2 m de hauteur ou sur une branche. Le meilleur moment pour la récolter est après la nouvelle lune de Mars.

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La sève est le liquide nourricier du bouleau qui remontent le tronc pour nourrir les bourgeons les feuilles. Extraite du tronc d’arbre, la sève de bouleau se récolte au printemps lorsque la nature se réveille.

Une potion magique drainante

La sève de bouleau est une cure de printemps de prédilection pour ceux qui souhaitent éliminer les toxines accumulées pendant l’hiver. Grâce à ses propriétés drainantes et diurétiques, elle favorise l’élimination des déchets organiques comme l’acide urique, qui, en trop grande quantité dans le sang, engendre du cholestérol et de l’hypertension artérielle.

Ses bienfaits dépuratifs sont également reconnus pour améliorer les problèmes de peau (acné, eczéma) souvent liés aux reins saturés de toxines. La sève de bouleau a également prouvé ses bienfaits pour apaiser les troubles urinaires et les rhumatismes. Grâce à ses vertus drainantes, elle stimule le fonctionnement des organes dits “émonctoires” dont la fonction est d’éliminer les déchets de l’organisme, soit le foie, les reins, le pancréas et la peau. Bonne nouvelle pour nous, mesdames, elle contribue aussi à l’atténuation progressive de la cellulite.

Une cure de minéraux

Riche en minéraux et en oligo-éléments, elle nous aide à recharger les batteries au sortir de l’hiver. Le magnésium et le lithium rééquilibrent l’humeur et font disparaître les petites baisses de moral hivernales. Le calcium et le phosphore renforcent les os et les dents tandis que le silicium protège les articulation et préserve de l’ostéroporose. Quant au potassium, il rééquilibre le rythme cardiaque et régule la circulation sanguine. Enfin, la vitamine C et le sélénium sont des antioxydants qui luttent naturellement contre le stress oxydatif et préservent les cellules du vieillissement prématuré. Une potion magique on vous dit !

Comment la consommer ?

Pour bénéficier de tous ses bienfaits, vous pouvez la consommer en cure d’une à trois semaines afin de reminéraliser et de régénérer l’organisme. Elle stimulera également votre métabolisme grâce à ses vertus antioxydantes et ses vitamines. Consommée fraîche et à jeun le matin, elle convient parfaitement à la réhydratation du corps et se conserve facilement au réfrigérateur pendant 3 semaines.

Sève et jus de bouleau

La sève de bouleau est un liquide blanc proche de l’eau. Elle est obtenue par extraction au niveau du tronc de l’arbre et est généralement récoltée en mars lors de la montée de la sève. Elle se consomme fraîche et naturelle. Elle n’est donc disponible qu’au printemps bien que quelques marques la pasteurisent désormais pour la consommer à d’autres moments de l’année. À noter, elle a un goût particulier qui ne ravit pas tous les palais.

Moins cher, le jus de bouleau est obtenu à partir des feuilles de l’arbre et est moins riche en minéraux que la sève. Il se présente sous forme de concentré à diluer dans l’eau et a un goût beaucoup plus terreux.

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Elle figure dans la liste des meilleurs draineurs naturels existants, et fait office de dépuratif et de diurétique véritablement efficace. Elle est donc particulièrement indispensable au printemps pour purifier le sang et aider l’organisme au changement de saison. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si l’arbre de bouleau donne davantage de sève lorsque l’hiver est encore plus rude. La sève de bouleau aide au fonctionnement des émonctoires comme le foie et les reins. Il s’agit aussi d’un remède naturel remarquable contre les rhumatismes, la fatigue et les allergies.

L’EAU DE BOULEAU EST UNE VÉRITABLE ALLIÉE

L’ensemble des bienfaits de la sève de bouleau tient de sa composition quasi-unique à l’état naturel. En effet, elle contient du calcium, du potassium, du magnésium, du sodium, du sélénium, du zinc, du chrome, ainsi qu’un bon nombre d’autres oligo-éléments et minéraux aux vertus multiples. Elle est également peu calorique, 100 ml de sève de bouleau fraîche correspond à seulement 20 calories. Grâce à sa composition, l’eau de bouleau permet à l’organisme de procéder à un drainage naturel de tous les émonctoires (foie, reins, pancréas, peau), rendant les régimes alimentaires plus efficaces.
La sève fraîche, non pasteurisée, donc vivante, contient minéraux, oligo-éléments, acides aminés, sucres, ainsi que deux hétérosides, le bétuloside et le monotropitoside, qui libèrent, par hydrolyse, du salicylate de méthyle, voisin de l’aspirine, analgésique, anti-inflammatoire et diurétique. Elle est également riche en anti-oxydants, vitamines A, E, D3, C, B1, B2, B3, B5, B6, B8, B9, B12, K1.

 

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Au printemps, le bouleau produit pendant un mois, 200 litres de sève par jour, c’est donc plus de 6000 litres de sève qui viendront nourrir un seul arbre.

La pratique consiste à prélever ce liquide ancestral en perforant l’arbre après l’écorce et l’aubier, soit un trou de 3 centimètres de profondeur pour 8 millimètres de diamètre. Une petite canule guide le liquide au goutte à goutte jusqu’au récipient qui le recueille, et le tour est joué.

Toute personne soucieuse de nature et de respect de la vie se demande bien entendu si le prélèvement de la sève ne nuit pas à la santé de l’arbre, ou tout au moins à la bonne croissance des bourgeons et jeunes pousses, la réponse est naturellement, non lorsque le travail est fait correctement.

Le récoltant soutire 5 litres de sève par arbre et par jour pendant une quinzaine, avant de passer à un autre tronc. Soit, pour les statisticiens, environ 2,5 % de la production de l’arbre sur la période concernée. Le trou est soigneusement refermé par une petite mèche en bois et l’arbre continue à bien se porter.

La récolte de sève de bouleau fraîche commence fin février et dure environ 5 semaines.
Et cette sève, comment est-elle ? on dirait de l’eau pure, translucide, fraîche et agréable, en bouche, elle révèle une saveur très légèrement sucrée (contient 0.4 % de sucre).

En hiver, le corps s’encrasse toujours, car l’activité physique est forcément plus réduite ainsi que la sudation, les aliments et les repas sont plus riches.

Le printemps est le moment propice aux grands nettoyages. Nettoyer son logis c’est très bien, nettoyer son organisme est tout aussi indispensable, c’est même vital.

 


2 réflexions sur “Collecter la sève de Bouleau : les bienfaits d’une cure de Printemps

  1. Entre mars et avril, la s ve (ou jus) de bouleau s’installe dans tous les rayons sant bios. Quels bienfaits ? Comment faire une cure ? Quelles posologies, conservations et contre-indications ? Explications avec Victoria Renaud-Foughali, conseill re sp cialis e en phytoth rapie et dirigeante de l’herboristerie Millymenthe.

  2. Les femmes enceintes et allaitantes ne doivent pas faire de drainages donc ne pas prendre de s ve de bouleau. Plus encore s’il s’agit de la pasteuris e qui contient un peu d’alcool. Enfin, les cures de s ve de bouleau sont d conseill es chez l’enfant.

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