Faire du sport est un excellent immunisant !

Pourquoi le sport est un excellent immunisant ?

Ces dernières années (enfants + maison + startUp) nous ont démontré que le sport est un excellent immunisant. Notre constat provient du fait que, depuis que nous avons interrompu nos différentes activités physiques, nous sommes de plus en plus fatigués et nous tombons plus facilement malades.

Cela parait de moins évident lorsque la vie de famille (et/ou professionnelle) s’intensifie. Pas facile de trouver une heure à soi pour se dépenser physiquement lorsqu’on manque déjà de sommeil. Et pourtant … c’est tellement important pour garder un équilibre. Le fameux : « un esprit sain dans un corps sain ». Idéalement, il faudrait ralentir mais ne jamais arrêter pour plusieurs raisons :

• tout d’abord, c’est bien connu plus on pratique une activité plus il est facile de s’y tenir, et inversement : lorsqu’on se tient éloigné de toute habitude d’exercice physique il est plus difficile de se motiver à retrouver un rythme régulier.
• ensuite, lorsqu’on interrompt trop longtemps, on accroit le risque de se confronter aux courbatures et à l’amertume de constater la baisse de son niveau.
• enfin, pour ne pas oublier le sentiment de bien-être, de légèreté, de puissance que procure la pratique d’une activité physique et qui crée une sorte d’addiction.

Cette addiction et ce sentiment de bien-être créés par la libération des endorphines font que le sport est un excellent immunisant.

Alors, comment reprendre le rythme et/ou le gout d’un effort régulier ?

Et bien, l’appétit vient en mangeant ! Il faut juste trouver la motivation, l’envie de recommencer, ensuite ça va tout seul puisque ça devient presque une drogue.

Je me rappelle adolescent lorsque mon entrainement a intégré des séances courses à pied : je détestais ça ; principalement, car la course me rendait mal à l’aise : douleurs aux genoux, au dos … parfois même mal à la tête. J’ai longtemps cru que courir n’était pas fait pour moi. J’ai compris que quelques années plus tard que je courrai mal.

Entre temps, j’ai pu atteindre péniblement l’heure de course pour une grosse douzaine de kilomètres à force d’abnégation. Le déclic est venu des exercices d’éducatifs de course lors d’un de mes séjours de rééducation au CERS de CapBreton : le préparateur physique a d’abord constaté que je ne savais pas courir, que l’exercice infligé des contractions à différentes parties de mon corps, après quoi il a fallu ré-apprendre le B-A-BA. Position, appuis, gestion du déséquilibre, … et rapidement les footings du matin sont devenus des vrais moments de plaisir. Lors de mon dernier séjour au CERS en mode « Retour au Top » je me rappelle que ce réveil musculaire avec le groupe des « plus en forme » (ou moins éclopés) devenait un besoin journalier, d’où l’idée d’une véritable drogue.

Après cela, mon année à Séville a confirmé ce plaisir d’avaler les kilomètres avec envie, quasi sans effort … toute proportion gardée car je n’ai jamais été champion de marathon !

Malheureusement, aujourd’hui, je dirai que les dernières années m’ont malheureusement sevrées de cette drogue !

Et donc, comment redémarrer ?

Et bien, pour ma part, j’ai repris par des petites séances de réveil musculaire que j’ai évoqué dans un billet précédent autour de la méditation et réveil musculaire, à savoir tous les matins :

Je me réveille un peu plus tôt, 2 ou 3 minutes pour émerger avec l’aide d’un verre d’eau tiède puis dans un endroit isolé je me positionne debout jambes écartées à largeur de hanche :

• échauffement de la nuque : haut/bas (des grands « OUI »), gauche/droite (des grands « NON »), oreille gauche sur l’épaule gauche puis oreille droite sur l’épaule droite, rotation progressive un tour et demi dans un sens / un tour et demi dans l’autre.
• stimulation des épaules : haut/bas, avant/arrière, rotations des seules épaules puis rotations progressives avec les bras dans un sens puis dans l’autre. Parfois des mouvements de bras verticaux / horizontaux.
• rotation des poignets puis des coudes.
• rotation lente du buste : torsion dans un sens puis dans l’autre de plus en plus accrue en amplifiant avec les bras à l’horizontale.
• les hanches : gauche/droite, avant/arrière, rotation progressive 4 tours dans un sens puis dans l’autre.

Toujours debout, en resserrant les jambes :

• stimulation des genoux : rotation des genoux (serrés) 4 tours dans un sens puis dans l’autre, flexion partielle/extension.
• stimulation des chevilles

Jambes écartées, sans être en grand écart :

• alternance d’inclinaison du buste sur la jambe gauche puis droite,
• extension bras écarté puis plongée de la tête entre les jambes,
• maintien de l’étirement tête basse avec une main sur chaque mollet, cheville ou pied suivant la souplesse du jour !

Flexion des jambes afin de redresser le buste vertèbre par vertèbre. Une fois debout, resserrer lentement les jambes puis les secouer. Le corps est prêt pour la journée. Moins d’énergie dépensé qu’un footing mais plus adapté à mon rythme actuel. L’important, c’est d’y aller par étape !

Mettre un peu de sport, partout, tout le temps !

Alors, bien sur le top, c’est de pouvoir faire de vraies séances d’activités physiques : un entrainement de badminton pour l’explosivité, une séance de natation, une longue sortie à vélo, une course en pleine nature avec les étirements au bord d’un cours d’eau …

Mais ce n’est pas possible à toutes les étapes de la vie. Du moins, nous n’y parvenions pas lorsque les enfants sont nés en même temps que nous lancions une StartUp, gérions une entreprise et achetions une belle maison pour la petite famille. Alors, pour ne pas complètement nous ramollir ou nous engraisser, il a fallu tirer profit de chaque instant pour maintenir un peu de tonicité, souplesse, et … condition physique en générale.

Alors ce qui va suivre, va peut-être vous faire rire ou sourire, mais c’était notre méthode pour mettre une pincée de sport partout où nous le pouvions … pour rester en forme mais aussi car nous sommes convaincus que le sport est un excellent immunisant !

Du sport à la maison ?

Oui, c’est possible. Avant que les enfants se lèvent (ou en se levant avant eux 😉 ), nous avons adopté un rituel de réveil musculaire et méditation. Bon pas tous les matins, car comme tout le monde, parfois, le réveil ne réussit pas à nous extraire du lit du premier coup ! Mais assez souvent.

Puis le soir, lorsque les enfants ont fini par capituler et qu’on a fini les autres petites tâches de la journée (comme le reste de boulot ou rédiger un article comme celui-ci par exemple), nous fonçons dans notre mini-salle de sport. On avoue, c’est le luxe ! On évite les efforts physiques intenses le soir (sans ambigüité) et on privilégie les étirements, éventuellement le gainage.

Du sport au travail !

Comme c’est là qu’on passe le plus de temps, il était intéressant d’optimiser notre présence au bureau. Cela passe soit par des pauses sportives, soit par des exercices qui ne perturbent pas le travail.

Par exemple, on essaie d’aller courir entre midi et deux tous les 2 (on a la chance de travailler au même endroit). La partie féminine de l’équipe est la plus assidue. Du côté de la partie masculine, on innove avec un maximum d’exercices qui ponctuent la journée de travail. Dernière innovation en date : l’utilisation de sangles et élastiques en tout genre pour travailler facilement et rapidement différents groupes musculaires.

Ces tendeurs sont parfaits pour travailler les muscles profonds à travers peu de répétitions.

La résistance de 40kg est suffisante pour tonifier les épaules (rotateurs). En doublant la sangle, je peux obtenir plus de résistance pour d’autres exercices.

A deux pas de mon fauteuil, ces exercices sont des bon anti-stress. Le sport est un excellent immunisant et un bon régulateur nerveux, surtout pour des boulots sédentaires … comme la plupart des gens aujourd’hui.

Et, est-ce que ça marche ?

Alors, sur le fait de conserver une activité même minime, la réponse est positive. Je pense que ça limite la casse. Et pour avoir repris des entrainements plus réguliers et plus intenses depuis cette coupure, la méthode m’a permis de retrouver rapidement de bonnes sensations sur le tatami comme sur le vélo.

A l’affirmation « le sport est un excellent immunisant », on n’oppose pas d’objections pour l’instant. Car, même si nous sommes rarement malades l’un comme l’autre, l’interruption sportive de 2 – 3 ans a causé au mieux, une baisse de forme et une mauvaise gestion du stress (pour lui) et au pire, des périodes affectées par des virus ou bactéries (pour elle).

Par conséquent, nous reprenons une activité physique régulière convaincu que c’est un véritable collier d’immunité.

Et vous ?

Castors malins